La Femme Bocale
- Alice
- il y a 2 jours
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : il y a 23 heures

Chroniques débordantes d’une femme en quête d'émancipation
Charlotte Campana nous embarque dans un seul en scène décomplexé et délicieusement loufoque. Dans La Femme Bocale, elle aborde avec audace le plaisir, la maternité, la mort, les transmissions… tout ce qui façonne – ou enferme – l’identité féminine aujourd’hui. Une exploration drôle et tranchante dans le chaos d’un esprit débordant.
La tête dans son bocal mais les deux pieds dans son époque, Charlotte Campana cherche son chemin et se cogne avec entrain à ses doutes et plafonds de verre… Plaisir féminin, maternité, mort, rêve ou cauchemar… Tout y passe ! Sortira-t-elle de son bocal pour nager dans le grand océan de la vie ?
Il y a dans ce solo un grain de folie assumé, un humour pipi-caca d’une maturité étonnante (oui, c’est possible), et une énergie à revendre. Avec une galerie de personnages hauts en couleurs et des séquences qui frôlent le cartoon, Campana s’éclate ! Inspirée par le clown, le dessin animé, le stand-up, elle passe d’un tableau à l’autre comme on feuillette un carnet de croquis. C’est drôle, parfois trash, et même touchant.
Une Charlotte Campana monstrueuse – dans le bon sens du terme –
Charlotte Campana habite la scène avec une présence qui ne laisse aucun répit. Elle fait de ses névroses un terrain de jeu, et dans le tourbillon qu’elle provoque, on se surprend à rire de nos propres limitations.
La mise en scène suit le fil de ce chaos intérieur, enchaînant des tableaux tout aussi contrastés les uns que les autres. Pas de narration linéaire, mais un joyeux collage d’émotions, de figures et de situations.
Derrière cette explosion de folie douce, La Femme Bocale pose des questions qui résonnent fort : qu’est-ce qu’on nous a transmis ? Qu’est-ce qu’on veut transmettre ? Comment faire ses propres choix ? En sortant de ce spectacle, on rit encore… mais on cogite surtout.
Et toi, dans tout ça, tu en penses quoi ?
© Salomé Oyallon
Équipe artistique
Texte et interprétation : Charlotte Campana
Mise en scène : Laura Ghazal
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